2002 Mon beau-père, avait établi un programme
de marche pour rejoindre Compostelle, Il avait 1000 km à faire pour rejoindre
son objectif, depuis quelques années il s'entraînait sur des distances
qui me surprenaient, il en était arrivé à faire 45 à 50 km par jour trois fois voir quatre fois par semaine.
Puis au printemps il est passé sur des distances encore plus longues,
de 2 à 3 jours avec son matériel,
sac à dos, nourriture, sac de couchage.
Au cours d'un séjour en Bretagne, Pâques 2002 balade en forêt,
beaucoup d'arbuste avait été coupé pour l'organisation d'une multi-randonnée.
Un houx magnifique était sur le bas côté du chemin ne me laissant pas indifférent, entendant son agonie, je suis revenu avec.
Ce bois très dur était idéal pour faire un bon bâton
Un bon couteau quelques heures de travail et le bâton de pèlerin prenait forme.
Personnalisé pour ce voyage :
La coquille St Jacques symbole des pèlerins qui vont à Compostelle.
Trois sur le diamètre à chaque noeuds des branches.
Un grand duc sur le pommeau, il faut être grand duc pour accomplir
un tel périple.
Une tête d'indien devant le pommeau cette communion avec la nature
seul sur ces chemins , cela ressemble à certaines migrations des indiens.
Un Triskel en bas du bâton au départ à 5cm du bout au retour il manquait 5 cm.
Quelques éraflures, une nouvelle couche de vernis avant d'être accroché, car ce bâton est désormais dans le décor des souvenirs avec les photos de ce voyage qui à pris trois mois et demi et 1238 kms.
Parti le 17 juin au 2 Octobre 2002.
Voici quelques photos de ce bâton et compagnon de voyage:
LE GRAND DUC, qui sert de poignée.
Qui permet une très bonne prise en main, du fait des encoches mais aussi de l'angle du pommeau.
Une ergonomie adaptée sur mesure. Les yeux en verres brillaient légèrement la nuit comme par magie, il veillait sur lui. Il assurait une présence rassurante.
Qui permet une très bonne prise en main, du fait des encoches mais aussi de l'angle du pommeau.
Une ergonomie adaptée sur mesure. Les yeux en verres brillaient légèrement la nuit comme par magie, il veillait sur lui. Il assurait une présence rassurante.
La tête d'indien au bout de la poignée.
Les trois coquilles St Jacques sur le corps du bâton.
Le Triskel qui se trouve maintenant au bout du Bâton avec une usure de 5 cm durant le voyage. Une tige en acier devait éviter cette usure importante, mais malgré cela il manque cinq centimètres.
Il est maintenant au repos, accroché au centre des souvenirs
Mon beau-père, est fier de son compagnon de voyage, avec qui il dit avoir eu des conversations, il y a des cadeaux qui n'ont pas de prix et celui pour lui en est un la valeur sentimentale qu'il partage est pure et du grande intensité.
J'ai même eu du mal à le convaincre qu'il fallait que je prenne en photo pour le montrer. Je le remercie de son accord mais sachez qu'il n'est pas à vendre.
C'était le plus beau cadeau qui soit pour un des plus beaux voyages qui soit!
RépondreSupprimer